Avis aux coureuses et coureurs des 3 parcours
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on sait tous que lorsque l’on participe à un trail, peu importe les difficultés insurmontables que l’on a déjà affronté, les kilomètres avalés avec bravoure et dignité et les plus hauts sommets gravis héroïquement, on est prêt à tout abandonner et déchirer notre dossard pour 0,5 km d’écart entre notre montre GPS et la distance annoncée par l’organisation ou à la vue d’un dos d’âne alors que le dernier bénévole nous avait assuré que ça descendait jusqu’à l’arrivée.
Pour vous éviter ce genre de déconvenue, nous allons vous spoiler la fin des parcours commune à l’ensemble des courses.
Cela commence au passage sous la route D7N, buse d’écoulement pluvial transformée chaque année pour l’occasion en tunnel piétonnier (ou objet de torture c’est selon). Vous aurez déjà eu à l’emprunter à l’aller mais les sensations et la facilité à se baisser en marchant sur 15 mètres sont un peu différentes après avoir parcouru une grande partie du parcours.
À partir de là, il vous reste exactement 2,8 km et 60 mD+ à parcourir pour atteindre l’arche d’arrivée et vous voir remettre la première médaille finisher de l’histoire du TSV.
Vous allez traverser un champs avant d’affronter une belle bosse de 30 mD+ sur 500 mètres. Vous aurez droit à une toute petite descente de récupération avant de tourner à gauche en arrivant sur une grande citerne verte. C’est là qu’il faudra attaquer la dernière bosse de 20 mD+ sur 600 mètres jusqu’au moulin de Rousset, fin officielle de votre calvaire.
Il restera 1,5 km de course d’abord sur une descente un peu technique puis un single assez agréable avec l’écho du speaker en fonds sonore. Vous allez déboucher sur un rond point pour les derniers hectomètres sur le bitume. Après un virage à gauche à 90 degrés, il restera une dernière petite montée avec la ligne d’arrivée dans le viseur et les encouragements des spectateurs pour vous porter dans votre ultime effort.
Vous ne pourrez pas dire qu’on ne vous a pas prévenu
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